En mode jupe ou pantalon ?
La jupe
Histoires de jupes
L’étymologie de la jupe vient de « djubba » en arabe qui signifie « long vêtement de dessous en laine ». Sa longueur varie, on passe de la mini-jupe à la jupe longue ras-du-sol.
Les jupes sont portées depuis la préhistoire comme moyen le plus simple et la plus confort de couvrir le bas du corps. Elles furent la tenue star des hommes autant que des femmes dans toutes les cultures anciennes du Proche-Orient ainsi que de l'Égypte.
Les Sumériens de Mésopotamie portaient des kaunakes, une jupe en fourrure attachée à une ceinture. Les vêtements égyptiens antiques étaient principalement faits en lin. Pour les plus nobles, les articles de leurs dressing étaient des matières tissées et plissées avec un savoir faire unique.
À l'âge de bronze, dans les régions méridionales de l'Europe occidentale et centrale, les vêtements couvrant tous le corps ressemblant à des vêtements étaient préférés. Cependant, en Europe du Nord, les gens portaient également des jupes et des chemisiers.
Au Moyen Âge, la partie inférieure des robes pour hommes était beaucoup plus courte que celle pour la gente féminine. Elles étaient larges et souvent plissées ou encornées pour que l'équitation soit plus confortable. L'armure des chevaliers étaient composée d’ une jupe courte en métal sous la cuirasse.
Dans les cultures africaines et orientales, elle est un vêtement mixte, de tous temps.
En ce qui concerne les pays occidentaux, l’histoire de celle-ci est plutôt tumultueuse. Depuis l’Antiquité grecque et romaine jusqu’au Moyen-Âge, tous les genres portaient la tunique, plus ou moins longue. L’intérêt de dissocier l’habillement masculin de celui féminin est apparut au 15e siècle, les jupes et jupons ainsi que les robes ont été asssociées au sexe féminin et proscrites des gardes robes masculines.
C'est au 19ème siècle que cette pièce connaît ses premières transformations majeures, principalement en termes de forme que de praticité. Il passe d'une forme assez étroite à une forme de jupon plus large .
Les modèles à crinoline des années 1830 à 1860 marquaient le statut des dames. D’abord superposées par des jupons, puis inventées en forme d’une «cage» de cerceaux afin de donner une forme très volumineuse à la tenue.
Comment porter une jupe
En 1985, Jean-Paul GAUTIER propose un modèle pour homme avec la jupe-pantalon mais elle n’eu aucun succès car ce courant de pensée n’était pas démocratisé. Dans l’esprit collectif, le modèle masculin est associé a l’homosexualité.
Les années 2000 soulèvent une nouvelle problématique autour de cet article, auprès des adolescents, une dame portant une jupe est considérée comme une fille facile. Depuis les années 60, le pantalon est devenu l’objet de militantisme pour les femmes, aujourd’hui la mini-jupe prend sa place.
Le sport a non seulement changé la longueur des bas et a rendu les mini-jupes très populaires, mais a également fait raccourcir les pantalons. Les variations des modèles raccourcis ce sont multipliés.
La mini-jupe devient ainsi le symbole de la libération du corps de la femme dans une société marquée par la libération sexuelle. Choquant, souvent qualifié de provocateur ou encore sexy, son port va à l'encontre de la société patriarcale.
Dans les années 1970, la jupe côtoie d'autres modèles, notamment le style bohème ample et resserré à la taille , modèle pour le sport ou encore confort et la longueur midi. Elles se déclinent dans de nombreuses étoffes en coton, en voile et enlin, jupe imprimée ou noire strict ou encore en jean font fureur.
Le pantalon
Histoires de pantalons
L’étymologie du pantalon vient de « Pantaleone », un acteur de la Commedia dell’arte qui a inspiré cette forme que nous lui connaissons aujourd’hui. Ce terme désigne plus généralement tout ce qui habille le bas du corps en séparant chaque jambe.
Il existe depuis l’antiquité au seins des civilisations orientales particulièrement chez les Perses sous le nom de « anaxyride ». En Occident, il s’est vu une arrivé tardive sous l’influence des Germains puis des Gallo-romains. Il se nommait « Bracae ». Ce sera sous le 19ème siècle qu’il se démocratisera réellement auprès de la gente masculine.
Le pantalon dépasse les conflits de classes et gagne les plus hautes sphères de la société. Cependant, il lui reste à dépasser le système patriarcal et les inégalités entre les hommes et les femmes.
L'historien, Denis Bruna, renvoie à "un décret qui a été promulgué par le préfet de police de Paris le 7 novembre 1800. Informé que beaucoup de femmes se travestissent et désirent porter des vêtements d'hommes, il promulgue un décret selon lequel si une femme veut opter pour un pantalon, il lui faut demander auprès de la préfecture de police "une permission de travestissement" avec une raison particulière, médicale ou professionnelle".
C’est l'ordonnance de 1800 de la Préfecture de police de Paris qui interdit aux femmes de adopter des coupes dites "masculin".
Celles qui portent le pantalon sont considérées comme des travesties, elles ne sont pas censées porter la culotte car une femme "qui porte la culotte » porte atteinte à « l’ordre patriarcal ».
Comment porter le pantalon
Les femmes ont d'abord commencé à porter des pantalons en coton qui s’assimilaient à de la lingerie type culotte sous les robes dans les années 1790-1800. C'était avant tout un dessous, une culotte en partie visible que l'on pouvait voir sous les robes longues.
Le pantalon à donc commencé à être porté par la gente féminine à partir du 19ème siècle mais il reste cependant caché par la robe, pièce principale du dressing de la femme depuis la Renaissance.
C’est à l'époque du Directoire (entre 1795-1799) qui mettait à l’honneur la mode dite "à la grecque" où elles portent des robes extrêmement fines, elles doivent donc enfiler par dessous une sorte de pantalon très moulant, de couleur chair, qui s’assimile à un legging mais non visible. Ce sont des pantalons semi culottes qui donnent naissance aux premiers sous-vêtements féminins.
Les premières féministes revendiquent haut et fort le port du pantalon femme car il est davantage confortable, ample et moins contraignant vu le nombre de couche que comportaient les tenues féminines et donc qui entravaient la mobilité.
Il y a des métiers qui ne permettaient pas d'être exercés avec certaines tenues et des robes particulièrement encombrantes, et donc l’accès à ces métiers par les femmes à accéléré l’arrivée de ce bas dans les penderies féminines.
Certaines femmes sont parvenues à passer outre, comme la féministe américaine, Amelia Bloomer, qui invente le pantalon bouffant et ample, the bloomer, un pantalon ample qui contribue à un véritable changement des normes et représentations vestimentaires chez les dames du monde.
Après la Première Guerre Mondiale, les icônes avant-gardistes Coco Chanel et Marlène Dietrich imposent le pantalonlarge pour femmes dans leurs collections. La révolution culturelle de 1960 a permis de découvrir et d’inclure le pantalon fluide comme l’élément principal de la garde robe féminine. Le jean s'est également imposé comme un incontournable du vestiaire féminin.
Aujourd’hui, la pantalon est devenu l'incontournable de nos vestiaires déclinés sur des coupes très différentes: Droit ou ample tel un sarouel, cool avec une taille élastique, extensible, fluide, imprimée; de style casual, chic, confort; de couleur noir, blanc, vert, rose, bleu, camel ou bien noir; des tissus comme le lin, le coton ou encore en jean, toutes les formes et toutes les couleurs sont à notre disposition et pour toutes les morphologies.
Le legging en maille technique élastique s'est également bien développé avec la démocratisation du yoga et du jogging.
Le short
Le pantalon court
De l’anglais « short » qui signifie court, c’est un variant spécial du pantalon, une sorte de pantacourt. La longueur la plus courante de ce produit est mi-cuisse. Dans les années 1920 ce sont les petits garçons qui ont adopté ce bas. Il portait le nom de « culotte courte ».
Les femmes le portent uniquement depuis les années 1930 comme vêtement de sport en maille élastique stretch pour le tennis puis pour la plage.
Il est aujourd’hui la tenue de prédilection tendance pour les vacances, il s’est démocratisé depuis les années 50.
On associe rarement cet accessoire incontournable de nos été à l’élégance. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Dans les années 1950, Lauren Bacall, Marilyn Monroe et Jackie Kennedy s’affichaient avec ce bas iconique, et ce, dans la plus grande élégance.
Comment choisir son short
Il faut bien choisir son modèle avec sa morphologie:
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Le modèle court en coton: C'est un produit phare de notre vestiaire estival quel que soit votre taille de
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droit ou évasé et dans toutes les couleurs. Il se porte en coton stretch matière de prédilection pour ce produit ou bien fluide et léger tout simple avec un élastique ou encore en jean.
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Le baggy : pour les femmes fine avec des hanches basses, des années 2000 en kaki avec un top imprimé pour un style cool.
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Le Treillis : caractéristique sportswear avec de nombreuses poches, adapté aux femmes fines ou aux silhouettes sveltes. Très pratique, de saison et très confort pour les amoureux de la randonnée. Vous pouvez troquer le modèle coton pour une version en jean également très plébiscité, pour un look décontracté et casual.
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La version maille est plutôt réservé pour les activités sportives
Adoptez le Bermuda
Le Bermuda de ville est devenu le new normal d'une tenue de ville plus décontractée mais en restant chic dans un style tailleur raccourci. Il est généralement fait de lin ou de coton. Pour un style professionnel casual de jour ou pour une soirée, troquez votre pantalon de travail avec cet article qui vous rendra service avec élégance en temps de forte chaleur. Cet été les couleurs blanc, bleu et vert sont top tendance cet été pour ce produit.
Depuis quelques les années 80, le bermuda est devenu l'indispensable de notre vestiaire: à la fois chic et décontracté, il est également très confortable et pratique. Choisissez le bermuda si vous ne l'avez pas encore adopté à porter au travail noir ou bleu marine ou plus coloré en soirée.