L'IKI est un idéal esthétique apparu au Japon sous la période EDO. Cette notion visait une élégance naturelle. Anahide Saint André, passionnée par le Japon et son raffinement s’appuie sur cet idéal pour proposer des collections épurées aux détails soignés dans un esprit contemporain sur un concept technique modulable et réversible permettant de modifier son style sans tout changer.
IKI, entre discrétion et audace
Un concept né à Edo
Le Concept IKI est né dans les quartiers de plaisir ou hommes et femmes japonais se côtoyaient en dehors des conventions au début du 19e siècle, au Sud Est de la ville d’Edo (ancienne Tokyo). Une période contrastée entre prospérité et lois somptuaires instaurées par le shoguna pour contrer les velléités de luxe des seigneurs.
Dans ces quartiers, les lois somptuaires ont produit une réaction et ont fini par créer une contreculture opposée à l’ordre confucéen prédominant et progressivement un sens artistique particulier, qui marque largement cette grande époque. Ce courant très connu aujourd'hui a modifié les conventions.
Au cours de cette période, les lois précisaient les conventions pour toutes les actions quotidiennes, les métiers ainsi que les codes vestimentaires (lois somptuaires) pour chaque classe sociale. Ces codes précisaient les couleurs, les matières, mais également les comportements.
Un mouvement contre les lois somptuaires
Dans ce contexte, seules les couleurs bleu, gris, brun et blanc étaient autorisées limitant les possibilités d'utiliser d'autres couleurs et impulsant l'envie de créer discrètement un style emprunt de séduction et de modifier les conventions historiques sans soulever de commentaires.
Les riches marchands, bien plus prospères, transgressaient discrètement ces lois en se parant de longs vêtements simples en apparence mais dont les détails exécutés sur des crêpes de gris étaient d’une grande qualité et d'une grande richesse : broderies, doublures de soie, petits biais de soie, ornements, hanari blanc délicat, incrustations savamment cachés dans les plis des kimonos et obi.
En ce sens, être IKI, veut dire être audacieux et non conformiste, élégant et raffiné sans sophistication, spontané et naturellement élégant. La robe Taira de Anahide Saint André s'inspire de cette idée qui mixés aux techniques de haute couture offre un modèle raffiné et élégant.
IKI une approche raffinée et subtile
Origines de l'esthétique moderne japonaise
Les détails appliqués aux kimonos, se dévoilaient petit à petit dans une relation complice ou intime et offraient une touche de sensualité particulière. IKI inspire une élégance nonchalante, discrète, contemporaine et urbaine. Cette notion incarne a la fois la simplicité, la spontanéité, une ouverture d’esprit tournée vers le futur. Il reflète un équilibre subtil qui se dévoile progressivement et crée une tension perceptible au contact de l'autre, une attirance et marque un sentiment de séduction.
Ce raffinement se révèle dans une relation complice et crée une touche particulière de sensualité. Cette recherche subtile, reflète un équilibre maîtrisé sans chercher à se contenir entre rigueur et audace et la quête du beau, du luxe juste pour soi qui se révèle au contact de l'autre.
IKI inspire tout le style japonais
La définition de cette notion « IKI » est très technique mais elle inspire l'idéal artistique japonais, presque une philosophie, que l'on peut retrouver dans le design, la mode, les arts et l’architecture en général et fait référence et se développe dans le monde du design, les éditions limitées, les produits artistiques dans tout le pays.
En particulier, lorsque l'on étudie les kimonos de cette grande époque on découvre des petits bijoux de raffinement et d'élégance. Chaque kimono produit avec attention et une technique ancestrale maîtrisée s'appuie sur cette notion et marque tout le style et le raffinement de cette époque. Le haneri blanc qui dévoile la nuque d'une femme offre une scène unique et propose une expérience de sensualité unique.
Une source d'inspiration pour la marque
Le style IKI réinventé
Passionnée par la culture du Japonaise, les voyages et l'architecture, la marque s'inspire de IKI et utilise son savoir-faire français pour créer et proposer des vêtements modulables et réversibles produits en France dans son atelier de Meudon. Un travail de recherche poussé, pour développer des collections raffinées aux détails soignés.
Elle joue les contrastes entre matières sur une large palette de couleurs sur l'ensemble de ses produits textile. Dans son atelier français, elle se concentre à développer ses collections et produit des vêtements et des produits modulables pour modifier son look sans tout changer. Le top modulable Dévoile en est la parfaite expression.Tous les ans, la designer propose des éditions limitées en s'appuyant sur les techniques de haute couture pour offrir des produits uniques à ses meilleures clientes.
Une marque intemporelle et raffinée
En marge de la mode, bercée par la culture japonaise, la créatrice crée les collections de la marque en mixant techniques de haute couture associant tradition et savoir faire français dans un esprit contemporain.
Cet idéal artistique japonais correspond à ma vision de la mode et du style pour une femme libre, naturelle et engagée, discrète et rayonnante, simple et chic à la fois". Elle combine ensemble formes épurées, structurées et fluides à la fois, rehaussées par de larges ouvertures sur la couleur. Les détails de finitions exécutés à l’intérieur du vêtement et les textiles précieux utilisés en doublures se dévoilent discrètement. Le jeu de superposition des articles modulables et les finitions étudiées pour une réversibilité qui caractérisent la marque s’appuient sur ce concept japonais pour une garde-robe intemporelle et durable, à la fois épurée et raffinée permettant de modifier sa garde robe sans tout changer. La robe modulable Comète Amaya plissée, ensemble iconique de la marque, qui présente un plissé se dévoilant à l'arrière illustre parfaitement ce concept japonais.
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Joli post je vous félicite
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Article très interressant, je ne connaissais pas ce concept.
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